Informations de Jean Schraûwen à l'Agence Belga

Informations communiquées par Jean Schraûwen à l'agence Belga dont il était le correspondant à Albertville.

© Famille Schraûwen

Albertville, 22 février 1958
Dans la nuit du 20 au 21 février, le Capitaine du m/s "Célestine Camus", appartenant à la flottille de la Compagnie des Chemins de Fer du Congo Supérieur aux Grands Lacs Africains et remorquant trois barges de Kigoma à Albertville, fut alerté par le bris du câble de la dernière unité de sa traîne. Il s'agissait de la barge KALONDA, la plus petite des deux barges pétrolières mises récemment en service par le C.F.L., dont les quatre réservoirs étaient remplis de gasoil.Faisant aussitôt demi-tour, le "Célestin Camus" parvient à apercevoir au large des îles Mtoa, l'épave retournée de la Kalonda. Sur la coque, un des trois membres de l'équipage faisait de grands gestes de détresse. Un canot fut aussitôt mis à l'eau et recueillit le rescapé. Le radeau de la barge flottait à quelque distance, vide de toute présence, de sorte que le pire est à craindre pour les deux matelots disparus.Dans l'impossibilité où il se trouvait de ramener avec ses deux barges restantes, la barge chavirée qui semblait d'ailleurs garder toute son étanchéité, le "Célestin Camus" rallia au plus tôt Albertville. Le marin rescapé, souffrant de commotion, fut débarqué et hospitalisé au dispensaire du C.F.L. Ses déclarations n'apportent malheureusement jusqu'à présent aucun élément nouveau; il dormait sous l'habitacle lorsqu'il fut surpris par un torrent d'eau qui heureusement le projeta au dehors de la barge alors que celle-ci chavirait. Il ignore tout du sort de ses camarades.Dès qui fut informé de l'accident, Monsieur BRUART, Directeur Général du C.F.L., affréta un avion Cesna de la société SOBELAIR et survola les lieux du naufrage. La barge flottant toujours, des mesures de sauvetage furent immédiatement organisées. L'un après l'autre, le "Tanganyka" et le "Célestin Camus" appareillèrent d'Albertville. L'épave peut être remorquée jusqu'au large du port où elle parvint dans l'après-midi du 21 février. Après de nombreux et minutieux préparatifs au cours desquels Monsieur COSTA, ingénieur C.F.L., plongea à diverses reprises sous l'épave, une délicate opération fut entreprise dès le 22 février à midi, en vue de tenter d'effectuer au large le retournement de la barge. Deux puissantes locomotives Diesel furent accouplées et prirent position à l'extrémité du pier. Elles furent reliées par câble à l'épave, placée dans le prolongement du pier et perpendiculairement à celui-ci, tandis que de l'autre côté, le "Célestin Camus", à l'ancre, tentait à l'aide de ses machines, de retenir l'épave au large. À deux reprises la barge bascula spectaculairement mais insuffisamment de quelques degrés, laissant apercevoir son pont. Les travaux durent cependant être arrêtés vers 17 heures. La traction exercée par les locomotives Diesel n'était en effet pas suffisamment compensée par les efforts du "Camus" et aurait fini par entraîner vers le pier, épave et remorqueur.Une seconde tentative sera effectuée dans la matinée de demain dimanche 23/2/58. Les autorités du C.F.L. tenteront cette fois de faire pénétrer la barge, telle quelle, dans la cale sèche d'Albertville. Les divers seuils qui s'échelonnent au fond, entre le large et la cale sèche d'une part, et la superstructure immergée de la barge d'autre part, constitueront toutefois de sérieuses difficultés que la C.F.L. tentera de résoudre en faisant soulever l'épave de quelque 70 centimètres.

Télégramme : destinataire Belga Léopoldville
Après délicate manœuvre exécutée concert deux remorqueurs CFL barge Kalonda introduite telle quelle cale sèche Albertville vingt-quatre seize heures trente stop travaux menés aussitôt arrache-pied personnel chantier naval CFL permirent retournement vingt-cinq quinze heures stop enquête en cours espère vidange habitacle permettra découvrir cadavres ainsi cause sinistre stop CFL communique aucune perte gasoil barge elle-même peu souffert.

Albertville 25 février 1958
Après la première tentative non réussie de retournement au large d'Albertville de l'épave de la barge Kalonda, les autorités du CFL avaient pris la décision de tenter de faire pénétrer la barge telle quelle dans la cale sèche du port.L'opération était rendue malaisée par la hauteur immergée de la timonerie de la barge, et par les divers seuils rocheux s'échelonnant devant la cale sèche.Elle réussit cependant pleinement, grâce d'abor à d'intenses préparatifs préliminaires au cours desquels l'ingénieur CFL COSTA fut particulièrement mis à contribution, grâce ensuite à une habile manœuvre des m/s "URUNDI" et s/s "DUC DE BRABANT", le premier remorquant la barge, le second à l'avant duquel un engin de levage de fortune avait rapidement été construit, poussant l'épave et la soulevant, notamment de près d'un mètre à l'entrée de la cale sèche où la profondeur n'atteint que 4,30 m.L'ingénieur COSTA avait au préalable plongé plusieurs dizaines de fois sous la barge pour amarrer des filins, jusqu'à 4 mètres de profondeur. Bon sang ne peut mentir : le père de Monsieur COSTA faisait partie du cadre des hommes-grenouilles de la marine italienne et il suivit lui-même des cours sur la question pendant six mois.L'épave fut introduite dans la cale sèche le 24/2/58 à 13 h 30 m et des travaux entrepris sans discontinuer par le personnel du Chantier Naval du CFL permirent enfin le retournement spectaculaire de la barge le 25 à 15 heures. Il put alors être constaté qu'aucune perte de gasoil ne s'était produite, témoignage incontesté de l'étanchéité des réservoirs de la barge, d'une capacité de quelque 150 mètres cubes.Tandis que d'une part il fut procédé à la vidange de la cale sèche et que d'autre part on récupéra le gasoil, les autorités judiciaires et administratives firent aspirer l'eau contenue dans l'habitacle en vue de déterminer si les cadavres des deux matelots disparus ne s'y trouvaient pas.Le résultat de l'opération revêtait également une réelle importance en ce qui concerne les résultats de l'enquête. Le rescapé était en effet revenu sur les premières déclarations que nous avons relatées et affirmait que, dormant sous l'habitacle, il avait été réveillé par ses deux camarades qui lui signalèrent le bris du câble de la remorque. réunis tous les trois sur le pont, ils eurent juste le temps de se jeter à l'eau, la barge se retournant. Comme le lac était particulièrement calme lors de l'accident, la découverte des cadavres des disparus dans l'habitacle aurait démenti la version du rescapé et aurait pu faire imputer l'accident à un manque de vigilance du personnel.Le 25/2/58, à 19 heures, il peut enfin être déterminé par Monsieur MIRY, Administrateur Territorial Assistant, qu'aucun corps ne se trouvait dans l'habitacle. Le sort des deux disparus reste donc ignoré. Le naufrage s'est produit à près de 3 kilomètres d'une île dont les abords sont fréquentés par des pêcheurs indigènes : il n'est donc pas exclu que les deux matelots aient pu échapper à la mort.L'enquête se poursuit.

Albertville 28/2/58
Monsieur DELVAUX, Commissaire du District du Tanganyka, effectue une tournée d'inspection des paysannats indigènes dans les territoires de Nyunzu, Kabalo, Kongolo et Manono. Il est accompagné de Monsieur CHAMBON, conseiller technique des Services de l'Agriculture.

Albertville 1er mars 1958
Dans un champ d'expérimentation des Paysannats indigènes, il a été récolté des carottes de manioc particulièrement rentables. Une des carottes, plantées il y a 18 mois dans la plaine de Lugumba près d'Albertville, pèse 18 kilos et mesure 1 mètre 75 cm de long, tout en étant pleine et parfaitement constituée, ce qui constitue peut-être un record en la matière (information recueillie auprès du Secrétariat du District).

Albertville 5 mars 1958
On a découvert en fin de journée le 3 mars 1958, dans les installations du CFL, sur le rivage du lac Tanganyka, un peu au nord du port d'Albertville, à hauteur du cercle privé "Amicale Sportive", les restes d'un cadavre d'indigène, soit un fragment de bassin et les deux membres inférieurs. Il est probable que le tronc et la tête ainsi que les membres supérieurs auront été dévorés par les crocodiles dont la présence est certaine en cet endroit. Il est également possible qu'il s'agisse d'un des deux matelots disparus lors du récent naufrage de la barge Kalonda et dont le corps aurait pu sortir de l'habitacle au cours des opérations de remorquage et de retournement de l'épave au large d'Albertville. Toute supposition reste cependant hasardeuse, les restes humains n'ayant jusqu'à présent pas même permis de déterminer le sexe de la victime. Le Parquet poursuit son enquête.

Albertville 18 mars 1958
La locomotive d'un train de marchandise a déraillé le dimanche 16 mars, à la sortie de la garde d'Albertville, vers 18 h. 30 sans heureusement faire de victimes, mais endommageant la voie sur plusieurs mètres. Les travaux ont aussitôt été entrepris en vue de poser une voie de dédoublement de fortune, de manière à permettre le départ du train-courrier "Albertville-Kabalo-Kindu" lequel donnait correspondance à Kabalo aux trains-courriers vers Élisabethville et Lobito.Le courrier est enfin parti d'Albertville dans la nuit à 2 h 30, soit avec 6 h 30 de retard sur son horaire.Ce retard était déjà grignoté à Kabalo, et tout laisse prévoir que, grâce notamment aux battements normaux prévus à Kamina, Tenke et Dilolo, qui pourront être écourtés, les passagers à destination de Lobito y parviendront en temps utile pour le départ de la C.M.B. vers Anvers.

Albertville 18 mars 1958
Le 17 mars, une mission de diplomates belges au sud du Sahara, a débarqué à Albertville vers 10 h 30 d'un avion militaire venant d'Élisabethville. La mission guidée par le baron GREINDL, Directeur de l'Office Belge du Commerce Extérieur pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi, était composée de Messieurs SCHEYVEN, ambassadeur, secrétaire général près le Ministère des Affaires Étrangères et du Commerce Extérieur, VAN DER STICHELEN, ambassadeur à Prétoria, GROSJEAN, conseiller colonial au Département des Affaires Étrangères et du Commerce Extérieur, le Comte de LIEDEKERKE, consul général à Nairobi, HUYBRECHT, consul général à Dakar et ministre à Monrovia, CLERCKX, gérant le consulat général à Lagos, et le Comte de la BARRE d'ERQUELINNES, premier secrétaire d'ambassade à Khartoum.La mission a visité les installations CFL et après un apéritif offert par Monsieur DEHON, Directeur du CFL, et en l'absence de Monsieur BRUART, Directeur Général actuellement à Élisabethville, a été invitée par la Chambre de Commerce du Tanganyka à un déjeuner à l'Hôtel du Lac, auquel ont assisté une trentaine de personnes, et notamment Messieurs LEBRUN, Commissaire de District Assistant, DEHON, Directeur du CFL, BERCKMANS, Directeur des Charbonnages de la Lukuga, RAKITINE, Directeur de la Société "Forces de l'Est", BERTRAND, président de la Chambre de Commerce, VAN ESSCHE, vice-président.La mission a quitté Albertville par la voie des airs le même jour à 15 heures.

Albertville 18 mars 1958
Un curieux "fait divers" s'est produit à bord du m/s "Urundi", unité du CFL assurant la liaison sur le Lac Tanganyka entre Albertville et Usumbura, via Kigoma.Lors de l'embarquement des passagers à Usumbura le 14 mars vers 16 heures, une altercation se produisit entre un passager de 3ème classe, sénégalais, musulman, ressortissant français, et le matelot KASANGILA Michel, qui voulait empêcher le chargement prématuré des bagages du Sénégalais.Au cours de la discussion, ce dernier, devant témoins, consulta ostensiblement un livre et affirma en kiswahili "Demain, tu seras mort".Les choses se calmèrent et le navire appareilla. Vers 24 heures, le matelot Kasangila fut pris de malaises : paralysie des membres inférieurs, puis des bras, puis enfin de la langue, et le 15 mars à 2 heures de la nuit, il décéda, malgré l'intervention personnelle du capitaine européen du bateau, et une infection de coramine.Conformément aux lois internationales sur la navigation, le corps fut débarqué à Kigoma, première escale du bateau; les autorités anglaises arrêtrèent aussitôt le passager sénégalais qui fut trouvé porteur d'une très forte somme d'argent, et annoncèrent qu'une autopsie serait effecutée.L'hypothèse d'un empoisonnement semble cependant exclue car la victime avait pour habitude de préparer tout seul ses repas.L'événement a fait une profonde impression sur l'équipage. La victime, âgée de 27 ans, laisse une veuve et deux enfants de 9 et 5 ans.(identité exacte du Sénégalais suivra par prochain courrier).

Albertville 15 avril 1958
Le Général JANSSENS, Commandant en Chef de la Force Publique, a commencé sa tournée d'inspection dans les districts du Tanganyka et du Maniema, par Albertville. Arrivé d'Élisabethville par avion militaire le 14 avril à 15 heures, il fut salué à la plaine par les personnalités locales, notamment par Monsieur DELVAUX, Commissaire District, et Monsieur HEGER, Représentant du Comité Spécial du Katanga. Le général fut invité le soir même à un apéritif offert en son honneur par le Cercle Royal Albert et auquel toutes les autorités de la ville ont assisté.Le Général JANSSENS a, le lendemain matin, passé l'inspection des troupes de la Garnison d'Albertville, commandées par le Capitaine VILLET, au Camp Militaire. Il sera reçu ce soir au Cercle "Filtisaf", par les Anciens Combattants Européens et par le Président du Groupement des Anciens Combattants Indigènes.Le départ du Général JANSSENS est prévu pour le 16 avril à 8 heures.

Albertville 17 avril 1958
Trois cas de poliomyélite se sont déclarés à Albertville. Un enfant indigène ainsi que deux bébés européens ont été atteints. Le Service de l'Hygiène a aussitôt pris des mesures, faisant notamment fermer le Bassin de Natation et organisant des séances de vaccination pour la partie de la population qui n'aurait pas encore été vaccinée lors des précédentes séances.

Albertville 15 avril 1958
Un travailleur indigène de la Compagnie de Chemin de Fer et Entreprise, société construisant le barrage de la Kiymbi, à Bendera, situé à 135 km au nord d'Albertville, a été accidenté alors qu'il pêchait le 16 avril au matin à l'aide d'explosifs dans la Kiymbi aux abords du pont surplombant la route Albertville-Bendera. L'imprudent a eu l'avant-bras droit arraché, plusieurs côtes brisées, le visage la poitrine criblés de particules métalliques provenant d'un détonateur. Il a été hospitalisé et sa vue semble perdue. Le malheureux avait encore eu la force de remonter le courant sur quelques dizaines de mètres, rougissant de son sang l'eau et la berge de la rivière.Il semble qu'il y ait lieu de faire un rapprochement avec un vol survenu il y a environ un mois dans la poudrière de la CFE, au cours duquel une trentaine de kilos de dynamite avaient été subtilisés.

Albertville 21 avril 1958
À l'affût dans la nuit du 18 au 19/4/58, dans l'intention de surprendre un groupe de crocodiles signalé aux abords de la plage d'Albertville, Monsieur M. PEREIRA en a abattu trois, à proximité du camp des travailleurs CFL et des installations du Yacht Club. Un des hydrosauriens hantait les abords immédiats d'une embarcation, amarrée près du Yacht Club et appartenant à un des membres de ce cercle. On frémit en pensant au danger que couraient nombre de résidents d'Albertville qui allaient régulièrement se baigner dans les eaux du Lac Tanganyka, et notamment précisément à l'endroit où les trois bêtes ont été tuées. Les enfants des écoles sont venus, en groupe, le 19 au matin, examiner un des crocos qui avait été traîné sur la plage.

Albertville 21 avril 1958
La finale du tournoi de Pâques, organisé par la Fédération Européenne de Football d'Albertville, et qui avait dû être retardée jusqu'au 20 avril, a vu la victoire de l'équipe du DYNAMO BENDERA F.C. sur PHILICOL F.C. par 2 buts à 1. La rencontre, très disputée, s'est déroulée au terrain du Camp Militaire devant un nombreux public. Le keeping de HUBENS chez les vainqueurs fut très brillant tandis que l'avant-centre DEVIS à Philicol fut fréquemment applaudi. À l'issue du match, le "trophée de l'Hôtel Palace" fut remis au capitaine de l'équipe de Bendera.Cette manifestation terminait le calendrier sportif 1957-1958 de la Fédération Européenne de Football d'Albertville dont le championnat avait donné le classement suivant :

RACING CLUB CFL (Bureaux CFL)

8

6

1

1

13 points

DYNAMO BENDERA F.C.

8

6

2

0

12 points

PHILICOL F.C. (Colonie et Athénée)

8

4

4

0

  8 points

DIESEL F.C. (Ateliers CFL)

8

2

5

1

  5 points

ALBERTVILLE F.C. (commerçants et colons)

8

1

7

0

  2 points

Albertville 27 mai 1958
Dans une région proche de la voie ferrée Kindu-Kongolo le 25/5/58, un chasseur indigène, tirant sur un phacochère, effraya un groupe de deux éléphants (une femelle et un éléphanteau) qu'il n'avait pas remarqué et qui se trouvaient à proximité. La femelle chargea aussitôt dans la direction du chasseur. Celui-ci eut la cuisse fendue à deux endroits par une défense mais échappa miraculeusement à l'écrasement. Le blessé transporté immédiatement au rail, y fut chargé sur un train-courrier de la Compagnie CFL de sorte qu'il put être hospitalisé à Kongolo dès le 26 mai au matin.

Albertville 27 mai 1958
À l'occasion du week-end de Pentecôte, un tournoi de football fut organisé au terrain du Camp Militaire d'Albertville sous l'égide de la Fédération Européenne de Football d'Albertville. Le coupe "R0NYL" fut attribuée par Monsieur STAVRIANOS STAVROS, président d'honneur de la fédération, à l'équipe de la Colonie qui battit méritoirement ses deux rivaux. Les résultats :Colonie – CFL : 3  0Albertville F.C. – CFL : 2  0 Colonie – Albertville : 3  0

Albertville 27 mai 1958
Le match de football annuel interville, opposant des sélections du personnel indigène CFL de Kabalo et Albertville, s'est déroulé le 26/5/58 au Stade Baudouin à Albertville. Après une partie chaudement disputée, Albertville battit Kabalo par 1 à 0, le seul but étant marqué sur penalty.

Albertville 27 mai 1958
Dans l'après-midi du 27/5/58, le nommé AKUBATI, appartenant à l'équipe du Chantier Naval du CFL à Albertville, perdit l'équilibre alors qu'il travaillait sur une barge dans les installations portuaires et tomba à l'eau. Repêché, tous les efforts (respiration artificielle) entrepris pour le ramener à la vie furent vains. Le Parquet a ouvert une enquête.

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