Album de famille
Famille Cornu
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Stanleyville (déc. 1951 - oct. 1953)
A "Stan", comme il était coutume de dire, papa travaille pour la Colonie (l'Etat), pour le S.T.A., Société de Transport de l'Administration (coloniale). Nous avons logé deux jours à la Mission St-Raphaël, au Guesthouse Sabena, à l'Auberge de la Tshopo où nous sommes restés jusqu'à la mi-avril 1952. Et aussi en appartement, en ville, chez monsieur G. VOYATZIS: "Nous habitons entre deux cinémas et on danse jusqu'en face de chez-nous", mais aussi "Comme nous n'avons pas de cuisine, je fais le tchop dans la salle-de-bains, et il fait chaud". Enfin, nous avons eu une maison avenue des Eucalyptus.
Petite anecdote encore, Papa essaie d'avoir des informations, à la demande de la famille, au sujet du titre côté en bourse "SOMIBA" (Société Minière de Bafwaboli, dont le Siège Social se situe à Stanleyville).
Du point de vue des écoles, Jean-Pol va à la Procure, chez les Frères Maristes, et Martine chez les Soeurs de St-Vincent de Korternark, avenue des Eucalyptus, à 200 mètres de la maison.
Le 29 octobre 1952, les enfants sont opérés des amygdales. Tout ne se déroule pas normalement en ce qui concerne Martine, des complications survenues peu après l'opération font qu'elle a dû être réopérée, à Louvain cette fois, à la fin du terme qui doit s'achever le 23 novembre 1953.
Mais encore, la semaine du 21 au 25 septembre 1953, Martine s'est fait renverser par la voiture du docteur Scohier qui passait devant la maison, celle-ci roulait fort heureusement à faible allure. Il n'y eut que quelques petits bobos aux genoux et aux coudes à déplorer.
Finalement, la date départ ayant été avancée de trois semaines, le remplaçant de Papa étant arrivé plus tôt, c'est le 29 octobre 1953 que le terme s'achève. Nous prendrons le DC-4 de la Sabena à 13 heures jusqu'à Entebbe. De là, nous prendrons le DC-6 venant d'Elisabethville, pour rejoindre Melsbroek, arrivée vers 11 heures 30, via Kartoum, Athènes et Rome. Nous passons la dernière nuit avant le départ au Guesthouse Sabena.
Le 30 octobre 1953, de retour au pays, la famille nous attendait au balcon de l'aérodrome, tandis que mon grand-père, Charles Descamps, lançait son pardessus à l'attention de mon père vêtu bien trop légèrement à son goût. Pour l'occasion, Papa avait acheté une voiture en transit qui nous attendait, avec un chauffeur, ce détail n'étant pas un signe d'un quelconque snobisme de sa part, mais tout simplement parce qu'il craignait de ne pas pouvoir conduire un engin qu'il ne connaissait pas (une Ford Zephir-Six) et de devoir affronter la circulation et la traversée de Bruxelles afin de rejoindre la route Halle-Soignies-Mons.
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Ci-dessous, les premières vues montrent Claudine SCOHIER raccompagnant Martine, de retour de l'école. Et le bus scolaire venant de déposer Jean-Pol. Claudine était la fille du Dr L. SCOHIER qui fut entre autres Médecin léprologue de la Province du Kivu, mais aussi chargé d'organiser le traitement ambulatoire des lépreux et les recherches sur les multiples bilharzioses à travers de très nombreuses régions du Congo.
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Retour de l'école: Vues extraites d'un film 8mm montrant l'Avenue des Eucalyptus. En face de notre maison, en oblique, l'Avenue Beernaert (vues 6 et 7). |  |
Avenue des Eucalyptus - Situation géographique
Autres vues de l'avenue des Eucalyptus