Commandos katangais

1964 - 1965

Jean-Pierre SONCK


 

Retour d’Angola

L’origine des commandos katangais remonte à fin de la sécession katangaise, lorsque la Gendarmerie Katangaise s’opposait à l’armée congolaise avec des groupes mixtes de Katangais et d’Européens commandés par des officiers mercenaires. Les plus connus étaient les groupes rouge, vert, bleu et noir créés en 1962. Le groupe rouge du major Bob DENARD, baptisé 1er commando, était cantonné à Kabondo Dianda et son emblème était le « Diable Baluba ».
Le groupe vert du major Jean SCHRAMME, formé avec des jeunes recrues baluba et batabwa de la région de Kansimba, avait pour emblème le Léopard. Ses membres l’arboraient sur leur badge qui portait l’inscription « commando Kansimba ».
Réfugiés en Angola en janvier 1963, ces commandos s’intégrèrent aux 3000 gendarmes katangais d’origine Lunda commandés par le col TSHIPOLA et internés par l’armée portugaise à Vila Luso. Suite à des querelles inter-ethniques, les hommes de Jean SCHRAMME furent internés séparément à Lutuaï. Lors de la nomination de Moïse TSHOMBE comme premier ministre du gouvernement congolais en juillet 1964, il fut question d’intégrer dans l’ANC les anciens gendarmes katangais qui avaient pris le maquis au Katanga et ceux qui s’étaient réfugiés en Angola. C’est ainsi que 150 Katangais furent recrutés à Jadotville le 11 juillet pour former le 2e commando commandé par le lt NIEMBO. Il participa aux combats de Kabongo, Kabalo, et Albertville en juillet et août 1964 avec le 12e Bn d’Inf ANC du ltcol KAKUDJI et le 4e commando ANC du major UTSHIDI. En septembre 1964, le groupe du major SCHRAMME et les gendarmes katangais du col TSHIPOLA furent rapatriés au Congo par chemin de fer pour combattre la rébellion muléliste et le premier ministre Moïse TSHOMBE signa une décision qui mettait tous les gendarmes katangais aux ordres de son conseiller militaire, le col BEM Frédéric VANDEWALLE.

L’équipe d’officiers et de sous-officiers de l’Assistance Technique Militaire Belge (ATMB), commandée par cet officier, entreprit de constituer à Baka la 5e Brigade Mécanisée, dont le 5e bataillon commando sud-africain du major Mike HOARE devait former la force principale pour lancer l’offensive contre la rébellion. Quant aux mercenaires recrutés en Europe dès le mois d’août 1964 par René WAUTHIER, Pierre BOTTU et Roger LAURENT, ils furent envoyés à Baka pour former le 6e bataillon commando européen qui fut mis aux ordres du col BEM Frédéric VANDEWALLE. Le ltcol LIEGEOIS, un des officiers de l’ATMB détaché à la 5e Brigade Mécanisée, organisa à Baka la colonne « Lima 1 » qui devait s’emparer, au départ de Kongolo, du port fluvial de Kindu sur le Lualaba, et poursuivre ensuite vers Stanleyville avec la colonne « Lima 2 » du ltcol LAMOULINE. La colonne « Lima 1 » en cours de formation à Baka comprenait trois pelotons du 5e bataillon commando sud-africain, un bataillon commando katangais recruté à Kongolo, un peloton de génie, un peloton de Police Militaire (PM), une section de dépannage et le 61e peloton blindé du lt BERO, formation mixte dépendant du 6e bataillon commando européen dont faisait partie le lt François LATINIS, ancien du groupe vert. Pro-katangais dans l’âme, il portait sur ses passants d’épaules les croisettes katangaises d’un côté et les étoiles congolaises de l’autre. Pendant que la colonne « Lima 1 » de la 5e Brigade Mécanisée prenait forme à Kamina, le lt VAN PUT et l’adjudant HENRARD de l’ATMB s’occupaient du recrutement et de l’entraînement de 300 Bahemba de l’ancienne garnison katangaise de Kongolo destinés à former le 7e bataillon commando katangais de « Lima 1 ». La conception d’origine prévoyait, pour chaque bataillon katangais, cinq officiers pour l’Etat Major, 13 officiers et sous-officiers pour l’encadrement et 300 hommes de troupe, regroupés dans trois compagnies de trois pelotons (armement prévu 282 fusils SAFN et 18 Falo), une compagnie spéciale de 38 hommes s’y ajoutait avec son peloton mortiers (4 Mo de 60 mm) et un peloton éclaireurs avec deux blindicides et deux mitrailleuses 7,62 mm. Chaque bataillon katangais devait être encadré de mercenaires du 6e bataillon commando européen et des sous-officiers de l’ATMB assuraient les transmissions radio (il était normalement prévu quinze Européens par bataillon).

De son côté, le ltcol LAMOULINE, qui organisait la colonne « Lima 2 » de la 5e Brigade à Baka, obtint la collaboration de Kasongo Niembo, le grand chef des Baluba Shakandi du Lomami, dont il était l’ami personnel. Il fut autorisé à recruter d’anciens militaires de l’armée privée que cet officier belge avait créé en 1960 à Kinkuki et qui avait été dissoute à la fin de la sécession. Le 26 septembre, 600 Baluba Shakandi se présentèrent au ltcol LAMOULINE qui en engagea une centaine pour former la compagnie de Police Miltaire de l’adjudant HENRARD, 150 pour former la compagnie UDA du cpn avi SERVAIS, 300 pour former le 8e bataillon commando katangais et les cinquante restant furent incorporés dans le 62e peloton blindé de « Lima 2 », commandé par le cpn KOWALSKY, autre formation mixte dépendant du 6e bataillon commando européen. Les lieutenants Jean DRUEZ, Louis MEURICE et Alexandre LAMBERT de l’équipe logistique fournie par le 4e Bn Cycliste pour l’ATMB furent chargés de l’instruction du 8e bataillon commando katangais, assistés de mercenaires du 6e bataillon commando européen dont le Hongrois Zoltan VIDA et le Belge Christian TAVERNIER. L’animosité qui séparait les troupes commandées par le col TSHIPOLA de celles du major SCHRAMME ne s’était pas calmée à leur retour au Katanga et le convoi ferroviaire transportant les Léopards fut bloqué à Kolwezi par des Katangais d’origine Lunda armés de blindicides et de mitrailleuses qui bloquaient la voie. Le convoi ferroviaire transportant Jean SCHRAMME et ses hommes retourna à la station de Kanzenze et « Léopard leader » demanda de nouvelles instructions à Baka. Le 30 septembre, son unité fut transportée directement à Baka par camions de l’Union Minière du Haut Katanga et il fut reçu par le ltcol DIERICX, chef d’état major de la 5e Brigade Mécanisée. Selon le cpn BEM André CLOSSET, officier d’état major G2/G3 qui assistait à l’entretien avec son collègue le cdt Emile GRAILLY (G4), le chef des Léopards tenait beaucoup à son indépendance. Il n’aimait pas recevoir des ordres et il voulait être cantonné à l’écart des Katangais du col TSHIPOLA avec lesquels ses commandos ne s’entendaient guère. Il demanda d’être envoyé à Manono où ses hommes pourraient plus facilement partir en permission et revoir leur famille.

Pendant ce temps, des convois ferroviaires du BCK amenaient à Kamina Base les hommes de TSHIPOLA. Ces gendarmes katangais d’origine Lunda furent pris en charge par le ltcol Robert LAMOULINE de la 5e Brigade Mécanisée et l’équipe d’instructeurs de l’ATMB, commandée par le cpn Christian JOCHMANS, Il était prévu de former cinq bataillons commando ( les 11e, 12e, 13e, 14e et 15e bataillon) pour créer le régiment Baka, appelé aussi Katanga qui devait tenir garnison à Stanleyville après la capture de la ville par la 5e Brigade Mécanisée. Un convoi ferroviaire de 18 wagons transportant de l’équipement, des munitions de 7,92 mm et 7,62 mm et de l’armement parvint également d’Angola. Outre des armes neuves, dont des pistolets-mitrailleurs LF 57 Franchi 9mm et des fusils automatiques espagnols Cetme modelo B en 7,62 mm, le convoi contenait des vieux fusils Mauser et des mitrailleuses usagées Astra de 7,92 mm, dont certaines ne tiraient qu’au coup par coup. Cet armement hétéroclite avait été déclassé par l’armée espagnole qui avait adopté le calibre 7,62 mm et vendu en 1962 par des margoulins au prix du neuf à Moïse TSHOMBE avec de l’équipement polaire et des vieux casques anglais. Ce fut un véritable casse-tête pour le lt GÖTZEN, officier armurier de l’ATMB attaché à la la 5e Brigade.


La place de Manono

Le major avi André PROTIN de l’ATMB avait repris la localité minière de Manono le 3 septembre 1964 avec une vingtaine de mercenaires, noyau du futur 6e bataillon commando. Grâce à un accord conclu avec des chefs indigènes de la région, il avait pu recruter 200 jeunes Baluba pour former le 9e bataillon commando katangais. Ce bataillon composé de cinq pelotons était encadré par dix mercenaires du 60e peloton détaché du 6e bataillon commando européen, dont le cpn VERVAECKE, les lt GARDIEN, GERMANI et LAMBRETTE et les volontaires BOUCHER, JUNGELS, DE GROUWE, HENDRICKX et GARINOS. Le 10 octobre, la Brigade fournit des véhicules supplémentaires pour transporter le bataillon Léopard à Manono car il ne disposait que de trois jeeps et de trois camions. Il devint le 10e bataillon commando katangais, mais ses effectifs, qui comptaient 500 Katangais et sept mercenaires au départ d’Angola, avaient fondu de 50 % suite aux désertions et le mercenaire CORROY et trois Tunisiens, déserteurs de l’ONU, demandaient de quitter l’unité. Jean SCHRAMME compléta ses effectifs avec deux pelotons de jeunes recrues baluba et le 63e peloton de mercenaires, dont les adjudants HAMMAQUE et DE RIDDER, fut détaché du 6e bataillon commando, pour l’encadrement. L’armement du 10e bataillon commando se composait de quatre mitrailleuses .50 sans détente ni trépied, de quatre mortiers de 81 mm et d’armes d’origine italienne et espagnole : 21 bazookas, des fusils-mitrailleurs, des mitrailleuses Astra de 7,92 mm, des Breschia et des fusils Cetme. Dès son arrivée à Manono, le major SCHRAMME eut des rapports tendus avec le QG de la 5e Brigade à Baka. Sous prétexte que son chef était Moïse TSHOMBE, il refusait d’obéir aux ordres donnés par son supérieur, le major PROTIN. L’origine de cette mésentente provenait en grande partie de l’animosité que les Katangais du 10e bataillon commando avaient envers les soldats congolais du 14e bataillon d’infanterie ANC que commandait le major MBADU. Le chef des Léopards n’avait aucune sympathie pour l’ANC et s’il avait pu, il aurait chassé toutes les troupes ANC du Katanga. L’intervention du major PROTIN pour calmer la situation n’avait fait qu’empirer les choses. Le 20 octobre 1964, le ltcol DIERICX télégraphia au col BEM VANDEWALLE que la mésentente régnait entre les majors PROTIN, SCHRAMME et MBADU. De retour d’un voyage à Manono, le consul de Belgique Robert GUILLOT informa le col BEM VANDEWALLE qu’il existait une véritable haine entre Jean SCHRAMME et le major PROTIN. Le chef des Léopards se plaignait que l’officier de l’ATMB s’était permis de prendre des sanctions disciplinaires à l’égard de ses hommes et il prétendait que les attributions de cet officier devaient se limiter à la logistique et à la transmission des communications.

Comme il ne disposait que de trois camions, achetés en Angola avec la solde de ses hommes, « Léopard leader » voulut jouer un bon tour au major PROTIN avec la complicité d’un mercenaire qui avait servi sous ses ordres au groupe vert en 1962. Cet ancien du commando Kansimba accepta de rejoindre le 10e bataillon commando avec un camion chargé d’armes appartenant au 9e bataillon commando, mais il fut découvert et menacé du conseil de guerre. Renvoyé à Baka, il fut incorporé dans le peloton blindé de « Lima 2 » commandé par le cpn KOWALSKY. Le major SCHRAMME fut convoqué au QG de la 5e Brigade à Baka et le col BEM VANDEWALLE lui expliqua qu’il avait reçu un mandat du premier-ministre TSHOMBE et du général MOBUTU pour commander la zone d’opérations. Il exigea que le chef des Léopards suive la voie hiérarchique, mais Jean SCHRAMME s’obstina. Suite à ses actes d’insubordination, il fut menacé d’arrestation immédiate par la Police Militaire de l’adjudant HENRARD appelée sur les lieux. Le col BEM VANDEWALLE ajouta que s’il n’acceptait pas d’obéir aux ordres, son bataillon serait détruit par l’aviation. Le major SCHRAMME accepta temporairement de se soumettre. Afin d’armer les bataillons katangais formés à Baka et les nouveaux bataillons congolais mis à l’instruction à Kitona, la Belgique offrit 3000 fusils SAFN et le 20 octobre 1964, la Fabrique Nationale de Herstal livra 50 mitrailleuses, 200 fusil-mitrailleurs Falo et 500 fusils Fal, armement dont bénéficièrent en majorité les mercenaires. Les Lockheed C-130 de l’USAF devaient amener de Liège 200.000 cartouches de 7,62 mm et 1000 chargeurs pour FAL, tandis que le cargo « Mokaria » déposait sur les quais de Matadi 200.000 cartouches de 7,62 mm et 50.000 cartouches de .50 destinées à l’offensive en préparation.

Vers la mi-octobre, le ltcol LIEGEOIS regroupa la colonne « Lima 1 » à Kongolo et le 61e peloton blindé du lt BERO le rejoignait par la voie aérienne le 27 octobre. Il devait ouvrir la route de Kindu avec l’appui d’un peloton du 5e Bn commando. Quant au 10e bataillon commando katangais, une partie fut transportée par avion à Kongolo avec le lt Michel HENRICHS, tandis que le major SCHRAMME le rejoignait par la route avec le reste de l’unité et son charroi. Le QG de la 5e Brigade à Baka demanda à Jean SCHRAMME d’être opérationnel pour le 1er novembre. Son bataillon comptait deux compagnies de quatre pelotons, chaque peloton comptait une quarantaine d’hommes et était désigné par une lettre A, B ,C ou D. Le peloton A2 était le 1er peloton et le B2 était le 2e peloton de la 2e compagnie. Il reçut comme cantonnement les anciens entrepôts à coton abandonnés par la Cotanga, société cotonnière du Tanganyika dont les activités étaient en sommeil depuis l’indépendance. La défense de Kongolo était confiée au major de HUCCORNE, alias « Long short » ou « Corned-Beef », ancien officier des Guides qui commandait la place, aidé par l’adjudant ALEN de l’ATMB. Il disposait d’un maigre bataillon formé de Bahemba, de policiers militaires, de troupes auxiliaires composées de guerriers bahemba, de six mercenaires, dont les volontaires DEHAENE, MOENS, ALBERTI et ROVILLO, et du cpn HERMAN, dit « Bwana cinq tonnes » ou « Matumbo » chargé du peloton de génie lourd composé de trois mercenaires et de onze Congolais. Après le départ de l’Ommegang vers Kindu, via Samba, le cpn HERMAN fut chargé de récupérer le pont d’équipage installé sur la rivière Mulongoie pour le réinstaller sur la rivière Luika afin de permettre le passage de véhicules vers Mazomeno. Le major SCHRAMME reçut la mission de participer à la défense de Kongolo, de garder le point de passage de la Mulongoie, les avant-postes de Lubunda, Sola, Mbulula, Makutano et le point de passage de la Luika sur la route de Mazomeno, important nœud routier situé à 69 kilomètres de Kongolo, sur la rive droite du fleuve Lualaba. Pendant que la colonne « Lima 1 » du ltcol LIEGEOIS, partie de Kongolo le 1er novembre, progressait le long de la rive gauche du Lualaba, le 9e Bn commando katangais du major PROTIN, composé de cinq pelotons, devait remonter vers Kindu par la rive droite du fleuve en passant par Nyunzu, Kabeya-Maï et Kongolo, mission initiale du 10e Bn commando katangais.

Le 5 novembre, la colonne du ltcol LIEGEOIS s’empara de Kindu et à Kongolo, le cpn BEM CLOSSET, officier d’état major de la 5e Brigade, ordonna au commandant en second du 10e Bn commando d’effectuer une mission en faveur de la colonne « Lima 1 ». Le lt Michel HENRICHS refusa en prétextant qu’en l’absence de son chef, il n’acceptait d’ordres de personne. Quelques jours après l’arrivée de la colonne « Lima 1 » à Kindu, une fusillade opposa les soldats de la petite garnison de Kongolo commandée par Charles de HUCCORNE aux commandos Léopard qui voulaient s’approprier le camp militaire et il fallut dépêcher la Police Militaire sur place. Suite à ses démêlés avec le QG de la 5e Brigade, le 10e bataillon commando fut laissé en réserve. Le col BEM VANDEWALLE installa provisoirement le Quartier Général avancé de la 5e Brigade à Kindu le 6 novembre et un pont aérien amena les troupes et le matériel pour la poursuite de l’offensive vers Stanleyville. L’aérodrome de Kindu était sous la protection de deux pelotons UDA du cpn SERVAIS et les hélicoptères H21B de la Fatac survolaient la région à la recherche d’Européens isolés. La liaison ferroviaire du CFL (Chemin de Fer des Grands Lacs) fut rétablie entre Kindu et Kongolo le 8 novembre par le train blindé formé par l’adjudant HENRARD à Kindu. Ce convoi y retourna avec le 7e Bn commando du lt TAMBWE, dont le conseiller européen était le cpn MICHALSKY, et le 21 Bn d’inf ANC que le major FALLU commandait en l’absence de son chef, le ltcol BANGALA parti se faire soigner à Elisabethville, loin du front. Des véhicules destinés à la colonne « Lima 2 » du ltcol Robert LAMOULINE furent également chargés sur des wagons plats du CFL pour rejoindre Kindu par chemin de fer. Pendant ce temps, les rebelles reprenaient l’offensive et s’emparaient de la bifurcation de Lulimba, mettant en déroute le 2e commando composé de 150 Katangais et tuant leur chef, le cpn NIEMBO. Une bonne partie de ces hommes s’emparèrent d’un train pour retourner dans leur foyer, mais ils furent repris en main par la 5e Brigade. Le major MBADU, successeur du ltcol KAKUDJI comme commandant de place à Albertville, était en pleine panique car les Simba menaçaient de reprendre la ville et le major PROTIN fut chargé de rétablir la situation. Comme la majorité des officiers de l’ANC, le major MBADU préférait la quiétude de l’arrière et fréquentait régulièrement les bars de l’endroit. Le 9e Bn commando dut abandonner sa première mission et le 7 novembre 1964, son charroi fut dirigé par train vers Albertville, tandis que les hommes du 9e Bn commando y étaient transportés par quadrimoteurs DC-4 d’Air Congo le 10 novembre.


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